Dans ce contexte de rareté des consensus, il y en a eu au moins un : c’est la classe politique qui est en majorité responsable du transfert des virus vers la société, ensuite de la substitution des armes aux urnes, de la dénaturation du champ politique, du risque avéré de la rupture de la cohésion nationale et fatalement de la double impossibilité de la relance de l’économie et de l’amortissement des frustrations sociales, économiques et politiques des populations.
Evoquer la responsabilité de la classe politique ne revient pas fatalement à individualiser les responsabilités car, à travers le temps, celles-ci sont devenues pratiquement collectives, bien qu’il y en ait qui préfèrent coller des noms à des événements qui ont produit des implications sur le devenir politique du pays.
Il s’agirait plutôt de tenter d’identifier d’autres pistes de réflexions qui ne sont pas empruntées pour le moment. Les causes de l’inaboutissement des politiques d’actions mises en œuvre par les pouvoirs successifs sont ripées vers des «entourages» dont il faudrait se débarrasser.
Ensuite, entreprendre des réformes et procéder à des coupes dans la classe politique tout en assurant la promotion de «nouvelles figures» qui seraient porteuses de nouvelles idées. Quels seraient les défis à relever et qui ne passeraient pas par la mise à niveau des personnels politiques quand à ce concept de mise à niveau n’est lié que l’aspect économique?
Les retombées de toute élection montrent que les fractures politiques ne sont pas encore soudées, chaque camp étant en permanence emmuré dans ses convictions, et rejetant sur l’autre camp la responsabilité de tous les maux.
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