mardi 27 octobre 2009

Fin de la paperasse

Il est clair que le processus connaîtra des résistances et le ministre de l’Intérieur le reconnaît explicitement en qualifiant le projet de “lourd”, mais de “révolutionnaire”. Zerhouni sait bien de quoi il parle.

L’Algérie se met à jour et commence à délaisser des procédures faites d’interminables dossiers et de paperasse à ne plus en finir. Si le département de Yazid Zerhouni a entamé, depuis déjà une dizaine d’années, la réforme de l’administration, la mise en œuvre de la numérisation du fichier de l’état civil, permettra-t-elle de mettre un terme définitivement aux vieux réflexes bureaucratiques qui ont noirci l’image des collectivités locales ? Le passeport biométrique opérationnel en 2010, la carte d’identité en 2011 et le tout sera couronné par un fichier national de l’état civil infalsifiable.

L’objectif étant de normaliser la situation et de permettre aux détenteurs de ce titre de voyage de circuler à travers le monde, selon les nouvelles normes internationales. Mais le plus important demeure l’assainissement du fichier national et la fin des tracasseries administratives auxquelles les algériens font face à chaque fois qu’ils ont l’obligation de monter un dossier pour telle ou telle demande d’emploi, de logement, de carte grise et autres documents qui constituent jusqu’à présent un véritable casse-tête.

Mais il faut relever que le plan, une fois mis à exécution, remodèlera radicalement le fonctionnement de l’administration dès lors qu’il permettra désormais de “fusionner et de simplifier” les procédures de demande.

Sur un autre volet qui concerne la sécurité nationale, le projet contribuera à lutter plus efficacement contre le terrorisme, la criminalité et la délinquance, grâce à l'apport du système d'identification automatique d'empreintes digitales, réduire la falsification des documents identitaires et empêcher les identités multiples.

Il est clair, cependant, que le processus connaîtra des résistances et le ministre de l’intérieur le reconnaît explicitement en qualifiant le projet de “lourd”, mais de “révolutionnaire”. Zerhouni sait bien de quoi il parle.

L’application des mesures annoncées bousculera bien des habitudes au sein des APC où des citoyens éprouvent quotidiennement des difficultés pour établir leurs documents, notamment le fameux extrait de naissance n° 12.

Par : Salim Tamani

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