Le lancement d’une campagne de sensibilisation à travers les médias lourds, la télévision notamment, est aujourd’hui nécessaire, voire impérieux pour alerter l’opinion publique sur les dangers de la propagation du virus et les moyens de l’éviter.
Nous y voilà ! La grippe porcine, qui a fait timidement ses premiers pas en Algérie, commence à se propager. Les températures qui connaissent un rafraîchissement sont, bien entendu, un facteur favorisant et l’Organisation mondiale de la santé a mis en garde contre la survenue d’une pandémie mondiale l’hiver prochain.
Les craintes de l’OMS s’avèrent de plus en plus réelles. Après avoir dépassé la barre des 5 000 morts et plus de 400 000 personnes atteintes, la situation risque de se détériorer dans les prochains mois. Face à ce qui s’apparente à une catastrophe sanitaire, le monde s’organise en s’approvisionnant de vaccins contre la grippe A. Même s’il est vérifié que la grippe saisonnière fait beaucoup plus de morts que le virus H1N1, il n’en demeure pas moins que les États ne veulent pas prendre de risques, surtout qu’il s’agit d’une maladie très contagieuse qui pourrait, en cas de pandémie, perturber sérieusement le fonctionnement de toute une économie.
En Algérie, les autorités ont mis en exécution le plan antigrippe A et plusieurs classes et écoles ont été fermées provisoirement pour éviter que le virus n’atteigne d’autres élèves ou lycéens. Les choses sérieuses commencent pour ainsi dire. Mais il s’agit d’aller au-delà. En l’occurrence, le lancement d’une campagne de sensibilisation à travers les médias lourds, la télévision notamment, est aujourd’hui nécessaire, voire impérieux pour alerter l’opinion publique sur les dangers de la propagation du virus et les moyens de l’éviter.
Dans le secteur de l’éducation, la fermeture de classes ou d’établissements scolaires est certes une bonne chose. Mais il s’agit de savoir si nos écoles sont suffisamment outillées pour faire face à une éventuelle pandémie. Car lorsque l’eau vient à manquer dans les robinets des écoles — une situation souvent constatée —, comment alors les élèves pourront-ils se laver les mains, sans compter la non-disponibilité du savon liquide recommandé par le ministère de la Santé à cet effet ?
Par : Salim Tamani
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