lundi 7 septembre 2009

L’invité-surprise !

Ce sont des gestes simples de tous les jours auxquels les Algériens doivent impérativement s’habituer. C’est une question de vie ou de mort. La grippe porcine sera la “guest star” de cette rentrée scolaire. Ainsi, les mesures prises pour renforcer les volets éducatif, organisationnel et matériel à même d’accueillir quelque huit millions d’élèves ont été inévitablement mises au second plan face à la menace d’une pandémie de la grippe A. Il est vrai que l’Algérie, qui vient d’enregistrer son 43e cas, n’a pas encore connu de décès liés à cette maladie qui a fait plus de 2 800 morts depuis son apparition, il y a moins d’un an.

Mais à l’approche de l’automne, qui risque d’aggraver la propagation du virus dans le monde et de faire des victimes avec la saison du froid qui s’annonce encore rude cette année, l’Algérie a mis au point un plan de lutte contre une éventuelle pandémie. Dans le secteur de l’éducation, la situation est prise très au sérieux et la fermeture des écoles est même envisagée en cas de crise majeure. Tout en espérant que les choses n’arrivent pas à cette situation extrême, car cela signifie ni plus ni moins une année blanche pour tous les paliers de l’éducation. Ce qui serait un désastre scolaire surtout si les syndicats se mettent de la partie en relançant leurs mouvements de grève pour remettre sur la table leurs revendications socioprofessionnelles.

Alors, non seulement le cursus scolaire de milliers d’élèves connaîtra des perturbations, mais c’est toute l’année scolaire qui risque d’être compromise. Et ce n’est pas par hasard si le ministre de l’Éducation, Boubekeur Benbouzid, a évoqué des cours par correspondance et par Internet en vue de parer aux cas les plus durs.

En attendant, il faut bien admettre que seuls la prévention et le respect par tous de comportements d’hygiène sont à même d’éviter les contaminations et la propagation du virus H1N1 non seulement à l’école, mais partout : dans les lieux publics, les entreprises, les transports en commun. Ce sont des gestes simples de tous les jours auxquels les Algériens doivent impérativement s’habituer. C’est une question de vie ou de mort. Sans cette prise de conscience collective, toutes les mesures que prendront les pouvoirs publics resteront vaines.

Par : Salim Tamani

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