Le concept d’union n’est pas à sa place quand cela concerne le Maghreb, le Monde arabe, l’Afrique et même – et surtout – la Méditerranée. Il s’agirait beaucoup plus de l’expression d’aspirations à dépasser les limites des frontières pour paraître en conformité avec les intégrations véhiculées dans le contexte de la mondialisation que d‘engagements à en faire des entités régionales cohérentes.
Dans ce contexte international où la tendance est à l’émergence de régions comme pôles de puissance, les ensembles régionaux qui peuvent ou doivent concerner l’Algérie comme choix d’arrimage à la fois politique, sécuritaire et économique ne sont pas encore disponibles pour se structurer dans cet objectif.
Des efforts sont fournis, quand même, dans le seul espace africain mais les assainissements à opérer pour y parvenir relèvent des travaux d’Hercule, dans une situation où l’accès au pouvoir n’est pas basé sur la citoyenneté, mais sur les appartenances ethniques ou communautaires.
En première lecture, il apparaît que les réunions à l’intérieur de ces espaces géographiques promettent d’y aboutir et que les représentants au sommet des Etats membres sont engagés à en faire une feuille de route en se soumettant volontairement à une obligation de résultat.
Au moment où se tiennent de telles réunions «régionales», les dirigeants des Etats concernés cèdent à chaque fois au péché de produire des déclarations à forts effets d’annonce, l’important semblant être celui de susciter des adhésions populaires. Bien au contraire, au fur et à mesure que se tiennent de telles réunions, les populations constatent qu’il n’y a pas d’avancées réelles.
28-10-2009
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire