mercredi 9 septembre 2009

Menaces ou ballons sondes

A écouter les syndicats autonomes de l’Education, le Cnapest emboîtant le pas au CLA, on envelopperait la rentrée scolaire dans une nuée d’angoisse et d’inquiétude. Grèves, boycotts, menaces brandies y compris par les adjoints de l’Education, il n’y a assurément pas de quoi placer cette rentrée scolaire sous les augures les plus optimistes.

Déjà que le niveau des potaches, tous paliers confondus, n’est pas des plus reluisants, une économie de ce genre de perturbations ne lui ferait pas trop de mal. Avec tout le respect dû à la gent enseignante et à ses revendications, globalement légitimes, ce genre de menaces n’est pas pour redorer le blason de cette corporation.

L’accusation d’être responsable du niveau catastrophique des élèves n’est pas une injustice, hormis les exceptions d’instituteurs et de professeurs dévoués à leur noble vocation de dispense du savoir. Les actions menées pour satisfaire leurs revendications, sous forme de grèves qui tirent en longueur, ne sont pas pour tempérer cette accusation.

Par contre, tous les concernés par le secteur de l’Education, c’est-à-dire les parents d’élèves, donc la société entière, comprendrait et même soutiendrait fermement ce type d’actions si elles étaient l’aboutissement de démarches (non satisfaites) et de tentatives de dialogue (sans écho) avec la tutelle, ce qui est apparemment loin d’être le cas. La formule «d’élèves pris en otages» n’est pas une invention vide de sens et l’on risque fort de s’y retrouver en cette orée de saison scolaire.

N. S.

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