mardi 20 octobre 2009

Qui mieux que lui ?



Par Hakim Laâlam  
Email : laalamh@yahoo.fr

Une caravane nationale pour dépister le cancer du sein. Prêtons… 

…main douce à cette initiative !

L’information vaut son pesant de larmes de… rire. De franche rigolade. Farouk Ksentini, Si Farouk pour les intimes, a été retenu dans la liste des observateurs internationaux devant superviser la prochaine élection présidentielle en… Tunisie. Une fois la crise de rire passée, les larmes essuyées et la quinte de toux calmée, il faut bien se rendre à l’évidence : dans le top hit des décisions les plus logiques prises ces 20 dernières années, celle-là va figurer en bonne place. Eh oui ! Qui mieux que Si Farouk pour scruter une élection tunisienne ? Je n’en vois pas d’autre. Si l’on excepte bien sûr un autre expert algérien, une autre pointure de la scrutation de scrutins électoraux, j’ai nommé Monsieur Bouchaïr, Bouchaïr pour les intimes. Avec Si Farouk, l’observation du déroulement démocratique d’une élection présidentielle tunisienne prend une dimension nouvelle. Là, on est assurément dans le fin du fin de l’optique de précision et du regard perçant. Avec ce genre d’observateurs, on entre carrément dans le saint du saint de la transparence à la sauce maghrébine. Une élection qui aura été supervisée par un Si Farouk, c’est une garantie majeure. Très majeure ! C’est la certitude certaine que les choses se sont déroulées comme elles devaient se dérouler en terre carthaginoise. Que les deux candidats en lice, Ben Ali d’un côté et Zine El Abidine de l’autre, ont bien eu les mêmes chances, les mêmes conditions pour concourir à la magistrature suprême. Qu’aucun des deux n’aura bénéficié de plus d’avantages que son concurrent. Avec Si Farouk à la jumelle, on peut être sûrs que la démocratie dans notre région, déjà fortement imbibée de démocratie, aura accompli un nouveau pas. De l’oie ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.

H. L. 

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