mardi 22 septembre 2009

Une ambiance de fête

L’Aïd a coïncidé avec la rentrée des classes, et pour les millions d’écoliers, c’est une nouvelle année de labeur qui s’annonce après une longue période de vacances, dont beaucoup n’ont pas toutefois profité à cause, notamment, de la malvie qui frappe de plus en plus de familles algériennes. Pour nombre d’entre elles, l’école est bien l’un des rares lieux où est garantie une certaine égalité des chances.

Pour les élèves et tout le corps enseignant, le fait déjà d’entamer la nouvelle année dans cette ambiance de fête est psychologiquement important. Pour les enseignants, réduits à se préoccuper de leur survie, le règlement de leurs problèmes socioprofessionnels est susceptible de les motiver davantage et de les arracher à cette lutte harassante pour la satisfaction de leurs revendications.

C’est, pour l’essentiel, chose faite. En attendant l’amorce de nouvelles négociations sur toutes ces questions, le climat semble en effet beaucoup moins tendu que les années précédentes. D’autant que le ministère de tutelle semble avoir mieux préparé cette rentrée, en palliant les lacunes du passé, celles concernant notamment la distribution des livres scolaires, en parant à l’anarchie qui a toujours caractérisé cette opération par le passé.

Il reste pour le MEN beaucoup de défis à relever : celui des écoles privées sommées de se conformer à l’injonction qui leur est faite de respecter les programmes algériens et de dispenser leur enseignement en langue arabe. Il y a aussi le problème de l’emploi du temps qui risque de chambouler les programmes, à cause du nouveau calendrier. Cela dit, la tendance est globalement à l’optimisme.

M. A.

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