mardi 22 septembre 2009

Les séries «navet» et l’humour lourd

Le premier à traîner cette réputation d’«humoriste lourd» est incontestablement le “machiste” Lakhdar Boukhars qui à force de traiter des sujets récurrents devient lassant limite ringard et les critiques affluent de partout, à l’instar des acteurs et réalisateurs qui ont critiqué ouvertement son travail en tant qu’acteur ou scénariste.

Rire du malheur des autres, sombrer dans une critique abjecte et immonde à la Jean-Marie Bigard en traitant des sujets de la société sensibles et ringards, c’est là, le domaine d’excellence des acteurs algériens spécialement durant le Ramadhan dans le but d’amuser la galerie et répandre de la gaieté dans les cœurs des téléspectateurs mais, hélas, ces derniers ne sont guère dupes eux qui, pour la majorité n’ont pas apprécié le contenu des programmes diffusés durant le mois sacré.

Le premier à traîner cette réputation d’«humoriste lourd» est incontestablement le “machiste” Lakhdar Boukhars qui à force de traiter des sujets récurrents devient lassant limite ringard et les critiques affluent de partout, à l’instar des acteurs et réalisateurs qui ont critiqué ouvertement son travail en tant qu’acteur ou scénariste. La programmation s’est enlisée dans du n’importe quoi, certains réalisateurs ont boycotté la chaîne et les séries proposées sont parsemées d’un brin d’humour piètre qui nous fait regretter tant les Rouiched et toute la panoplie d’artistes qui alignaient humour, légèreté et professionnalisme.

Cette année, même la série de Djâafar Gacem n’a pas reçu un écho favorable de la part du public qui aspirait à mieux. Il faut dire que la saga a démontré ses limites vu que le copier coller des séries américaines des années 80 et 90 n’a pas réjouit tout le monde «c’est dépassé dit on». Le ridicule ne tue pas, les acteurs ont démontré une fois n’est pas coutume que les réalisations cinématographiques en Algérie ces dernières années sont devenues une sorte de bricolage à la va-vite et l’important c’est de générer des profits.

Rire sur le dos des Kabyles en utilisant un langage ridicule ou s’imprégner de rôles loufoques est la carte fétiche de certains acteurs pour faire de l’audience mais le médiocre a dit son dernier mot comme quoi «La cervelle d’un ouistiti s’enveloppe à force de grimacer d’un chignon kiki».

Hacène Merbouti

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