mardi 13 octobre 2009

À ne pas manquer : “Peur au ventre”

 Quand un réalisateur se prend pour un Q. Tarantino ou un G. Ritchie sans en avoir ni le talent ni les moyens, ça donne Peur au ventre, un film à voir en cas d’ennui majeur.
“Jusqu’à présent, Joey avait toujours réussi à jongler entre son job secret au service de la mafia italienne et son rôle de père de famille. Mais cette fois, le pire est arrivé. Le meilleur ami de son jeune fils lui a dérobé une arme qu’il cachait dans sa cave.

Au-delà du danger, ce revolver est aussi une pièce à conviction impliquant les patrons de Joey dans un assassinat explosif. Le gamin qui l’a pris semble décidé à s’en servir contre son beau-père, un névrotique appartenant à la mafia russe, qui aurait tout intérêt à ce que cette preuve tombe entre les mains de la police. L’inspecteur Rydell est d’ailleurs sur le coup, mais il est loin d’être net...

Joey n’a que quelques heures pour récupérer l’arme, sauver sa vie et sa famille. Il doit coûte que coûte rattraper l’enfant avant que l’une des mafias ne mette la main dessus. La nuit va être longue...”

Un film coup de poing avec un Paul Walker comme on ne l’attend pas. En effet, la différence de rôle entre les Fast and Furious (dans lequel il a joué) et ce film est conséquente pour l’acteur qui réussit à merveille cette “reconversion” de personnage. Il passe du gentil héros armé de ses jolis bolides au héros charismatique muni de son pistolet et prêt à agir en fonction de l’événement.

Mise à part la performance de l’acteur principal, le film traite une flopée de sujets classiques entre deux fusillades et une cascade… ce qui fait de ce produit un film d’action basique… du déjà-vu. Une mention spéciale au jeune Cameron Bright qui, avec Walker, crève littéralement l’écran.

Pour les amateurs du genre, La peur au ventre comporte de nombreuses scènes d’action qui ont nécessité des cascades. C’est Joel Kramer qui a été chargé de régler ces séquences d’action. L’acteur Paul Walker, qui est un athlète et un surfeur, a assuré la majeure partie des cascades seul. Le directeur de la photographie James Whitaker qui avait déjà collaboré avec Wayne Kramer dans Lady chance a travaillé sur des couleurs à dominante bleutée pour rendre l’atmosphère du film plus brute et plus réaliste.

Cependant, Wayne Kramer a beau faire preuve d’un certain sens de la provocation, son thriller reste sans grande surprise. Plaisant sans être révolutionnaire.

Par : Rédaction de Liberté

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