samedi 5 septembre 2009

Quelle rentrée pour les partis ?

A quelques jours de la rentrée sociale, les langues se délient, comme chaque année, pour prévenir ou menacer d’une dangereuse ébullition tous les secteurs d’activité. Il faudrait peut-être parler de «rentrée politique» pour certains cas désespérés de la classe politique.

Encore qu’il s’agit d’une rentrée tout à fait protocolaire pour nombre d’entre eux. Les partis de l’Alliance présidentielle annoncent leur retour sur scène par des activités diverses, voire par des soirées thématiques comme c’est le cas du FLN, principal régulateur de la vie politique. Pendant que le RND choisit de réunir ses députés pour un briefing.

Les autres formations ne veulent pas rester à la traîne, même si rien ne motive réellement la classe politique pour une véritable reprise de la vie politique, en l’absence d’échéances électorales à court terme. N’empêche que les partis ont la responsabilité d’animer la rentrée et d’assurer dans le même temps un minimum de présence sur scène pour accompagner cet intense débat qui s’annonce sur les réformes économiques et sociales, et duquel ils sont jusqu’ici complètement absents.

S’agissant des débats purement politiques, les choses paraissent encore plus confuses à tous ces partis, toujours en panne d’initiatives : ils n’ont jamais, par exemple, réagi aux informations publiées dans la presse au sujet de «l’amnistie générale», suggérée un jour par le président de la République ; ils ne réagissent pas quand des ministres sont publiquement sermonnés par le chef de l’Etat pour leur mauvaise gestion ; ils ne pensent jamais à anticiper, à aider l’opinion à comprendre les enjeux, à débattre de tout…

M. A.

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