mercredi 23 septembre 2009

Sur les rails du progrès

Conscient de sa portée sociale et économique déterminante, l’Etat algérien s’est attelé à la tâche, combien mobilisatrice financièrement et humainement, de donner à l’Algérie un réseau de chemins de fer plus étendu, mieux intégré du point de vue environnemental, et également plus moderne, alliant les impératifs de sécurité, de rapidité et de confort.

Rapprocher autrement les différentes régions de l’Algérie par un moyen de transport aussi performant que les chemins de fer, voilà qui plaide pour une volonté de désenclavement interrégional et pour une rupture avec une sédentarité stérilisante des points de vue culturel et économique, imposée, des années durant par les conditions sécuritaires de la décennie rouge.

Faciliter l’activité économique, la rendre plus fluide en multipliant les voies de communication, l’autoroute Est-Ouest complétant et renforçant la fonction des chemins de fer. Ces derniers devraient participer d’une dynamisation, autrement plus efficace, de la vie économique, puisque des voies sont en train d’être tracées qui sont autant de bifurcations qui désenclavent des centres d’exploitation minière, au demeurant, essentiels pour le développement de l’industrie national, surtout que l’on soupçonne bien l’effet déterminant que la proximité des chemins de fer produit sur les coûts des matières premières, mais aussi sur le coût au transport des produits agroalimentaires des ports ou des régions de production, vers les autres wilayas du pays.

A tous points de vue, et sans aucun inconvénient de quelque ordre que ce soit, les chemins de fer sont la meilleure voie pour mettre l’économie national sur les rails du progrès.

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