dimanche 14 février 2010

Sclérose...

«Il y a quelque chose de pourri au Royaume de l’Emir!» s’exclamaient des observateurs ébaubis par ce qui se passe aujourd’hui en Algérie: affaires de corruption en cascade, flambée des prix sans fin, grèves récurrentes des enseignants et des praticiens de la santé...Un Etat en déliquescence? D’aucuns n’hésitent pas à le penser, qui font remarquer l’assourdissant silence des pouvoirs publics au moment où la population attendait de leur part des explications sur une situation de moins en moins acceptable.

Des éclaircissements qui ne sont en fait jamais venus. Est-il possible cependant de se dérober plus longtemps face à cette cascade de scandales qui s’étalent sur les «Unes» des journaux? de se taire face à des prix à la consommation qui défient l’entendement - les prix moyens des légumes secs et du sucre ont été multipliés par quatre ou cinq lors des 24 derniers mois? d’ignorer la condition de vie des enseignants et des praticiens de la santé qui - après 32 années de labeur - au soir de leur vie, touchent moins de 50.000 dinars par mois?

Ce qui fait désordre en fait, est le peu de répondant des autorités du pays qui n’ont pas, jusqu’ici, estimé devoir monter au créneau, ne serait-ce que pour tenter de rétablir les faits et dire à la population le pourquoi de ces «remue-ménage» et ce qui est entrepris pour y mettre un terme. Rien. Wallou! Alors qu’au moins une dizaine de dirigeants du géant Sonatrach sont suspectés de malversations par la justice, le premier responsable du secteur de l’Energie, trouve encore le moyen d’affirmer qu’il n’y a pas scandale dans l’entreprise pétrolière qui dépend de son département ministériel.

Cette sortie est-elle normale qui, à tout le moins, ne fait pas sérieux, ni ne peut être prise au sérieux, si quelque part cela ne décrédibilise pas un peu plus l’Etat. Il est indubitable que l’immense majorité des cadres de l’Etat et des sociétés nationales sont des personnes honnêtes, raison pour laquelle il est indispensable que l’Etat prenne des mesures pour, justement, protéger ce qui est, reste encore, sain dans l’administration, même si M.Belkhadem, secrétaire général du FLN, admet que des «élus trempent dans la combine».

Plutôt que de prendre le taureau par les cornes, face à l’avalanche d’affaires qui défraient la chronique publique, les autorités semblent tergiverser ouvrant la voie à toutes les interprétations et spéculations quant au bien-fondé d’une démarche, plutôt l’absence de démarches, qui, quelque part, donne l’impression de cautionner une situation de déliquescence gravement dommageable pour le (la réputation du) pays.

Le manque, ou le refus de communiquer sur les scandales, les grèves ou la flambée des prix, met en porte à faux les pouvoirs publics qui n’ont pas su gérer des problèmes (sociaux, économiques ou criminels) qui les interpellent et interpellent aussi la communauté nationale.
En effet, le silence de la société civile, des partis politiques et des associations de consommateurs est tout aussi surprenant et remet en cause une existence que rien, au final, ne semble justifier. Si partis politiques, société civile et associations des consommateurs ne jouent pas le rôle pour lequel l’Etat les a agréés, de quelle utilité peuvent-ils prétendre être pour l’électeur, auprès des citoyens que des consommateurs, qui se sentent floués?

Il est patent qu’il y a aujourd’hui, urgence de faire l’état des lieux dans la Maison Algérie. Cette situation de paralysie, tous - autorités publiques comme citoyens - nous en partageons la responsabilité pour n’avoir pas su l’assumer en temps et lieu pour mettre le holà à cette déconfiture, en prenant les décisions ad hoc pour les uns, en faisant pression sur les pouvoirs publics pour les autres. Il est évident en revanche, que cette situation d’attente ne saurait durer éternellement.

N. KRIM

1 commentaire:

  1. Belles informations ici, je voudrais partager avec vous toute mon expérience en essayant d'obtenir un prêt pour développer mon entreprise de vêtements ici en Malaisie. C'était vraiment difficile pour mon entreprise de s'effondrer à cause de ma petite maladie de courte durée, puis quand j'ai été guérie, j'avais besoin d'un fonds pour le reconstituer pour que je puisse commencer, alors je suis tombé sur M. Benjamin, un conseiller en prêts au service de financement Il m'a demandé de mon projet d'entreprise et je lui ai dit que je possédais déjà One et que j'avais juste besoin d'un prêt de 200000,00 USD.Il m'a donné un formulaire à remplir et je l'ai fait aussi, il m'a demandé ma carte d'identité valide dans quelques jours.Ils ont fait le transfert et mon prêt a été accordé. Je veux vraiment apprécier cet effort et essayer de faire parvenir cela à tous ceux qui recherchent un prêt commercial ou d'autres problèmes financiers à contacter M., Benjamin Email: 247officedept@gmail.com Il est également disponible sur WhatsApp Contact: + 1-9893943740.

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