samedi 10 octobre 2009

Une fille agressée à l’université de Blida

On ne s’offusque décidément plus dans les administrations algériennes. Les agents de l’administration prêtent ainsi le flanc à l’islamisme sans qu’aucune autorité daigne mettre fin à ces dérapages.

Après les agents de police qui ont pris à partie une jeune femme dans le seul et unique tort est d’avoir fumé une cigarette en public, fallait-il le préciser, les citoyens assistent pantois à des agressions multiples et ce de part et d’autre.

Les attaques contre les filles en jean ou en jupe, la dénonciation des non-jeûneurs… les Algériens subissent ainsi le diktat d’une morale islamiste, par ailleurs, portée, malheureusement, par certains titres de presse.

Cette fois, c’est une jeune fille licenciée en psychologie qui a été victime d’une agression de la part d’un agent de l’administration. La jeune licenciée en question s’est présentée à l’administration universitaire de la ville des Roses (Blida), pour y déposer son dossier de candidature au concours de magistère. Elle ne s’attendait pas à une réaction violente de la part des préposés au guichet, qu’elle décrit comme "une petite fenêtre grillagée".

"Mon dossier de candidature était complet, nous a informé Mme C., hormis l’extrait d’acte de naissance qui date de l’an dernier", à propos duquel "j’ai demandé la validation du dossier puisque le lendemain serait le dernier délai des inscriptions".

Après une petite chamaillade avec la jeune fille, un barbu s’immisce dans la discussion en menaçant la demoiselle avec sa ceinture. Elle affirme que la réaction de "cet intrus" est motivée par "ma tenue vestimentaire".

Tout en précisant qu’elle ne porte pas le hidjab et refuse de le porter sous la menace, le barbu est allé jusqu’à la menacer de coups de fouet avec sa ceinture qu’il arracha illico presto, décrit encore la victime.

Et d’ajouter que le monsieur a d’abord, déchiré le dossier qu’“il jeta par terre", avant que des étudiants venus déposer leurs dossiers n’interviennent.

Cette mésaventure qu’a vécue la malheureuse candidate est une preuve supplémentaire de ces agissements islamistes. Ces agents payés rubis sur l’ongle avec l’argent du contribuable pour une prestation de service basculent dans des agissements rétrogrades qui n’honorent ni l’université algérienne ni la mémoire des centaines de milliers d’Algériens victimes du terrorisme islamiste et le combat des patriotes qui ont bravé et qui bravent toujours leur menace.

M. Mouloudj

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