jeudi 1 octobre 2009

Réagir, et vite…

Les alertes n’ont pas cessé de fuser ces dernières années pour tenter de mettre fin à cette terrible tragédie routière. L’hécatombe de la chaussée nous hisse à la peu enviable position des premiers classés au monde, et la révision à la hausse des contraventions, retraits de permis et autres, infligées aux chauffards, s’est révélée une suite de coups d’épée dans l’eau.

Les criminels de la route poursuivent leur macabre œuvre de confortement des deuils, et les pouvoirs publics ne peuvent rester les bras croisés devant une telle calamité, un tel désastre, une telle catastrophe. Certes, les autorités ont fait ce qu’elles ont pu, mais les résultats signifient que les mesures édictées ont été soit insuffisantes, soit «à côté de la plaque».

L’Algérie peut et se doit de faire l’économie de ce fléau dramatique et la tolérance zéro ne devrait pas être un mot d’ordre vidé de son sens ou remisé aux oubliettes sitôt finie la «campagne» de sensibilisation. Copier ce qui se fait sous d’autres cieux, pour peu qu’on aboutisse aux mêmes résultats, c’est-à-dire diminuer le nombre de morts et de blessés, est un acte à ne soumettre à aucune gêne, mais au contraire à assumer avec fierté.

C’est la fin qui justifie l’inspiration, voire le plagiat, lorsqu’il y va de la vie des nos concitoyens. Il faut être imaginatif, à commencer par considérer comme un véritable criminel et un assassin, celui qui, par sa négligence et sa conduite, conduit à un massacre. Ces chauffards sont sans pitié. Alors, tout simplement, il faut sévir con-tre eux et les condamner… sans pitié. Il y a péril en la demeure.

N.S.

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