lundi 28 septembre 2009

Intérêt bien compris…

Le salon de l’auto, appellation pas très appropriée pour une exposition de voitures sans prototype ni nouveauté, va bel et bien se tenir, contrairement à toutes les rumeurs annonçant son report, voire son annulation pure et simple. Il faut dire que ceux qui trouvaient la loi de finances complémentaire pas très compatible avec leurs intérêts, ont trouvé là une aubaine pour donner libre cours à leur alarmisme et donner de la voix pour amplifier les échos chargeant la LFC de tous les maux.

Or, les premiers concernés, à savoir les concessionnaires, adoptent une tout autre attitude, à savoir un optimisme déterminé quant à la tenue de «leur» salon, auquel ils tiennent pour d’évidentes raisons commerciales. Sur la lancée, ils promettent un bouquet de promotions à même d’intéresser les clients, dont l’ardeur à l’achat a été grandement érodée par les mesures de ladite loi financière.

En somme, contre mauvaise fortune les concessionnaires font bon cœur, et c’est la position la plus raisonnable, celle de positiver et de ne pas se cantonner dans les jérémiades et les pleurnicheries sur leur propre sort. En tout état de cause, l’intérêt de ces concessionnaires est étroitement lié à celui des clients potentiels, et c’est donc aux premiers nommés de déployer des trésors d’imagination pour maintenir intacte la relation, mutuellement profitable.

Quant au bien-fondé des mesures «incriminées», les concessionnaires ont dû comprendre que tout ce qui va dans le sens de la protection de l’économie nationale est bénéfique pour eux et pour leurs entreprises. Si ce n’est dans l’immédiat, c’est à moyen terme.

N.S.

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