mercredi 30 septembre 2009

Paris forcée à la kippa

Paris, la capitale de la France laïque où l’on s’acharne plus que dans n’importe quel lieu d’Europe contre les dangereux lambeaux de tissus islamistes serait-elle sur les traces de la sainte Ourshalim, sujette malgré elle à une outrancière judaïsation ? Contre la volonté musulmane et internationale ?

Aux dernières nouvelles, le Conseil de Paris a reporté de vingt-quatre heures sa réunion mensuelle, qui devait se tenir lundi dernier, en raison de l’observation du Yom Kippour, qui est pour nos cousins le jour du grand pardon. Un faux jour en vérité puisque introuvable aussi bien à Gaza qu’à Deïr Yassine et encore moins dans la Palestine sionisée. L’observation du Yom Kippour par la ville de Paris a été décidée d’un commun accord par les présidents de groupes de partis politiques représentés au Conseil, nous dit-on.

Quel bel exemple de tolérance laïque ! Il n’y manquerait que le projet d’un mur de lamentations tricolore. A la Bastille, par exemple ? La belle décision de la ville de Bertrand Delanoë vient comme une jonction à l’autre idée lumineuse qu’avait eue Sarkozy lorsqu’il proposait de rogner le dimanche au week-end français mais sans lui toucher le repos du sabbat. Le dimanche c’est bien le jour où l’on dit la messe alors que la France est une terre qu’on veut laïque et non plus la fille aînée de l’Eglise et que ses prolétaires ont besoin de travailler plus pour gagner plus, non ? L’emprise du CRIF ?

La judaïsation rampante de la France ? Le garde-à-vous de sa hiérarchie face aux pilleurs d’organes ? C’est assurément là une histoire encore plus abracadabrante que la réalité des sages de Sion. Et cela nous est triste de voir le degré d’impuissance de nos ex-bienfaiteurs face à un diktat qui doit faire retourner dans sa tombe la «Grande Zohra».

Bien que cela nous aide à nous rendre mieux compte que chez nous on résiste mieux qu’en face aux Dracula. Car, si chez nous on a cédé dans la bataille du week-end sur le jour du sabbat, on est arrivé quand même à préserver – jusqu’à nouvel ordre ? – la journée des musulmans et leur repos du vendredi. Il est vrai qu’Alger possède sa propre a’rraqia et qu’elle n’a donc pas besoin de kippa.

Par Mohamed Zaâf

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