Parmi tant d’autres mafias, celle du corail continue à sévir et ce ne serait pas un gros problème si ce trafic n’impliquait des réseaux étrangers et s’il ne menaçait carrément les fonds sous-marins nationaux. Le corail est l’un des beaux et des plus valeureux trésors naturels algériens.
L’interdiction de sa « culture » depuis 2000, autant dire l’arrachage de cet être vivant, qui évolue et dépérit selon des conditions écologiques particulières et qui par ailleurs est susceptible de disparition en tant qu’espèce, n’a apparemment pas découragé les trafiquants de tout acabit, petit amateur du coin et gros bonnet du trafic mêlés.
Pour contrecarrer ce genre de trafic lié à des intérêts étrangers sordides, il faudrait des peines exemplaires pour inciter les nouveaux arrivants dans ce milieu à réfléchir à deux fois avant de se lancer dans la voie de ce grand banditisme. La même rigueur punitive devrait être infligée à tous les autres trafiquants frontaliers dont les actes sont qualifiés de mineurs alors que les préjudices causés à l’économie nationale sont énormes.
Il en est ainsi des trafics du carburant, du bétail et d’autres « marchandises » qui traversent nos frontières sous le sceau de l’impunité, ou plutôt de condamnations à la limite du symbolique. Encore une fois, il ne faudrait pas s’arrêter au fusible, le passeur, mais remonter la filière jusqu’aux commanditaires, qui malheureusement bénéficient de complicités leur assurant protection et impunité. C’est à cette condition de ne pas s’arrêter aux petits qu’on mettra fin à ce sandale du pillage au vu et au su de tous
N. S.
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