Quand je vois la tronche du journaliste Jean-Baptiste
Rivoire, j’me dis que me ferais bien une balade aux
commandes d’un…
… hélicoptère de combat !
Rivoire, j’me dis que me ferais bien une balade aux
commandes d’un…
… hélicoptère de combat !
J’y crois pas ! Nos responsables sont venus ces dernières heures nous dire, entre deux yeux et deux averses, qu’ils reculaient sur la question de la zone de libre-échange avec les pays arabes, et que les flux commerciaux, dans ce cadre, nous désavantageaient fortement. Ni une ni deux ! Une fois lue et entendue cette incroyable information, je suis allé dans mes archives.
Pour y trouver ce que je savais y trouver avant même de chercher, n’ayant quand même pas perdu toute ma tête ni toute la partie de mon cerveau dédiée à la mémoire : des déclarations des mêmes responsables datant de plusieurs mois et nous vantant tous les avantages que nous aurions à tirer d’une adhésion rapide à la …zone de libre-échange arabe ! Ya bouguelb !
C’est qu’en plus de cet aspect ahurissant, il en est un autre encore plus boulversifiant. Le régime, dans sa démarche au radar détraqué, dans son programme économique rédigé à l’encre sympathique n’a même pas fait l’effort, le petit effort, le riquiqui effort de changer les «berrahines».
Les mêmes qui nous ont vendu à cor et à cri les vertus de l’échangisme arabe ont de nouveau été sommés de revenir nous annoncer le levage de frein à main, et le recul sur cette question. Les mêmes bonimenteurs professionnels qui nous juraient que nous ne pouvions faire l’impasse sur le commerce détaxé avec nos frères zarbis se re-pointent aujourd’hui pour grommeler entre leurs lèvres télécommandées que si nous continuons ainsi à commercer avec les cousins du Golf, nous allons nous cracher droit dans le mur construit par les Chinois, et donc très certainement solide, douloureusement solide.
Ya Sahbi ! Reculade pour reculade, dépantalonnade pour dépantalonnade, au moins, faites l’effort de changer de bonimenteurs, de berrahines. N’envoyez pas les mêmes missionnaires au casse-pipe. Nous ne méritons peut-être pas une gestion éclairée, une gestion rationnelle, une gestion préventive et qui anticipe sur les risques afférants à une option donnée, mais nous mériterions au moins que vous réaménagiez un p’tit chouia les décors de ce triste vaudeville, non ? Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
Par Hakim Laâlam
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire