De par le monde, les pertes humaines et matérielles dues aux intempéries ne cessent d’augmenter et l’on pourrait subrepticement cheminer vers une logique de budgétisation annuelle d’une espèce d’économie de crise qui aurait pour destination la gestion de ce phénomène.
Un phénomène dont la récurrence pourrait, à terme, structurer le mode de gestion de nombreux secteurs qui sont connus pour être directement concernés par le caractère irréversible de cette phénoménologie climatique. Face à cette donne de la nature, l’Algérie n’est pas en reste, enregistrant des bouleversements climatiques observables et un glissement saisonnier qui ne surprend plus à force de se confirmer chaque année.
Quelle posture pour notre pays dans le cadre de la gestion de cette forme de risque majeur, dans le sens où la posture sécuritaire et de protection des biens et des citoyens devra s’armer de moyens de lecture et de prévision afin de pratiquer une politique préventive adaptée, mobilisant la même vision au sein de tous les secteurs concernés, qu’il s’agisse de ceux en charge de l’aménagement du territoire, de la construction des routes, des écoles ?
Il n’est pas jusqu’au mode de construction qui ne soit concerné, sachant que les critères de sécurité en matière de logement ne sont plus appréciés de la même manière et qu’il faille réfléchir et agir dans le sens de réajustements en mesure de prendre cette question sous tous les angles.
Les drames déplorés durant ces intempéries devraient servir de base d’analyse pour une meilleure prise en charge des risques à venir dans le sens d’une réduction du taux de mortalité et des dégâts matériels.
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