Le salon du livre a plié bagage, emportant le souvenir d’un évènement où s’entrecroisent et parfois s’entrechoquent les bonnes et les… moins bonnes impressions. Commençons par les mauvaises. Finalement, il n’y a qu’une, celle de l’humidité, sur laquelle d’ailleurs l’organisateur s’est expliqué, la liant à la nature du matériau recouvrant le chapiteau, à savoir la matière plastique. Plus q’un dé-sagrément, cette défaillance imprévue a pénalisé les éditeurs exposants, en abîmant en partie des livres.
Cependant, cette explication est elle-même à lier à un autre phénomène, constituant l’immense motif de fierté et de réconfort observé lors de ce salon du livre, l’affluence. L’extraordinaire, la formidable, l’incroyable, l’impressionnante, la fabuleuse affluence. Nous sommes, contrairement à une idée reçue et fortement ancrée dans les mœurs, un peuple de grands lecteurs, qui tient en très haute considération l’objet culturel le plus indispensable, le livre. Pour l’avoir, l’Algérien, tel qu’on l’a vu, peut dépenser, se priver même, et surtout, se soumet-tre au diktat de l’attente ; de la file indienne et même de la bousculade.
Quel beau spectacle qu’une cohue devant un étal d’éditeur. Quelle magnifique image que toutes ces gens slalomant entre les rayons ou attendant patiemment leur tour lors d’une vente-dédicace, après avoir supporté durant plus d’une heure d’embouteillage, patiemment et sans maugréer.
Comme toute grande manifestation, elle comportait des lacunes, mais qui se sont avérées négligeables devant le spectacle de la foule avide de livres. Vive le livre, et tout le reste n’est que littérature…
N.S.
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