C’est une marque de fabrique quasi génétique qui a stipulé, quelque part, que les femmes n’aiment pas le football. Cette prétendue vérité est généralement illustrée par le mari rivé sur l’écran, admirant un match et madame, debout, dans l’attente d’une quelconque attention.
Ce stéréotype est battu en brèche partout dans le monde, et il n’y avait aucune raison pour que «notre» gent féminine échappe à la règle de la passion pour le football. Depuis longtemps déjà, des équipes se sont formées, et elles ont un championnat bien suivi. En qualité de spectatrices, les femmes ont continué à bouder le sport roi, jusqu’à ce match du siècle que tout le monde attend, contre l’Egypte.
En réalité, un engouement, certes relatif, s’est déjà emparé d’elles, ainsi qu’il a été constaté lors des dernières rencontres de l’équipe nationale, avec un nombre de femmes dans la tribune, et en famille qui plus est.
Le constat a été confirmé juste après les victoires, avec les inoubliables fêtes, dans lesquelles les femmes ont tenu un rôle actif et plus qu’appréciable, et pas seulement par leurs youyous. Ainsi va le monde, et on n’arrête pas la marche inexorable du nivellement entre les deux sexes et de l’équité par le partage des passions entre femmes et hommes.
Il était dit que ce match va drainer des réactions et des habitudes inattendues et imprévisibles. Il nous en réserve d’autres. Et si c’est pour que la femme sorte et s’exprime haut et fort comme elle le fait déjà pour le football, ces surprises-là, on en redemande.
N.S.
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