Tout n’est pas perdu ; il reste le rendez-vous de Khartoum, terrain neutre, loin des insultes et des actes de malveillance, loin des coups bas et des coups fourrés, où partant à égalité de points les Fennecs plus forts en attaque qu’en défense, pourront trouver les filets adverses.
Le ticket pour l’Afrique du Sud n’est pas encore en poche. La victoire des Pharaons, même si elle est peu honorable et sans gloire, relance la course pour une place au Mondial. Le onze national, dont le parcours jusqu’à l’arène du Cairo Stadium a été long et harassant, n’a pas démérité. Il s’est fait piéger lui-même en se cantonnant en défense.
Il était clair que les égyptiens n’avaient rien à perdre. Ils jouaient le tout pour le tout, à la limite d’un anti-jeu, devant un arbitre central un peu trop indulgent et une foule qui a montré son véritable visage de haine envers “son peuple frère”.
La pression qui a prévalu au Caire ces dernières 48 heures sur nos supporters et les envoyés spéciaux des organes de presse a de quoi donner des frissons et de réviser notre jugement à l’endroit des égyptiens. Ce qui ne devait être qu’un match entre peuples frères a pris une autre tournure où les mauvais diables ont refait surface.
Mais tout n’est pas perdu pour nos verts. Ils ont réussi en peu de temps à gagner le cœur de millions d’algériens qui se retrouvent en eux, à leur faire aimer les couleurs nationales, à leur inculquer de manière extraordinaire la fierté de se draper de l’emblème national.
Tout n’est pas perdu ; il reste le rendez-vous de Khartoum, terrain neutre, loin des insultes et des actes de malveillance, loin des coups bas et des coups fourrés, où partant à égalité de points les fennecs plus forts en attaque qu’en défense pourront trouver les filets adverses.
Tout ne sera pas perdu si les responsables officiels arrivent à vibrer avec la même chaleur sincère que celle des millions de supporters anonymes, à offrir les moyens, les facilités et la protection aux centaines d’algériens qui se déplaceront au Soudan pour la vérité, rien que la vérité du terrain.
L’espoir n’est pas perdu même si on a été à deux minutes du bonheur. Celui à venir ne sera que plus mérité.
Par : Outoudert Abrous
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