Les autorités compétentes ont décidé la suppression de la mixité à la résidence Ziani de l’ex-INIL à Boumerdés. Une décision qui cadre parfaitement avec nos mœurs, qui va dans le sens de la volonté populaire, qui ne porte nullement préjudice à nos enfants ou à leurs études, bien au contraire, et qui servira sans doute à mieux tranquilliser les parents sur l’honneur de la famille.
Une décision cependant rejetée par les adeptes de la mixité. Au point d’user de la violence pour combattre la décision souveraine de la tutelle de mettre fin à la seule résidence mixte de la RADP. Pourtant, la tutelle n’a jeté personne à la rue. Elle n’a fait que changer d’endroit à ses hôtes.
Où est donc le mal ? L’un des slogans du groupe protestataires disait Ettalib zamili, liyaskoune maï (l’étudiant est mon collègue, qu’il habite avec moi». Tiens ? Qu’on emmène voir un peu cet étudiant chez les parents habiter la maison ! Un petit groupe veut s’imposer à la volonté d’un Etat alors que les étudiants lui coûtent déjà énormément.
Certains s’arrangeront à l’avenir pour lui prouver leur gratitude en allant se mettre au service… d’autres nations. Des gens qui ne respectent pas les us et coutumes des leurs et qui s’inscrivent contre notre horma ne peuvent que s’être allaités à l’une des mamelles culturelles «made in». En Algérie, même les pieds-noirs du temps de la France coloniale respectaient cette horma et rejetaient la mixité… dès l’école primaire.
Paradoxalement, les seules classes mixtes, on les retrouvait dans… les «écoles libres» de l’Association des ulémas. Mais là le contrôle était aussi rigoureux que dans un couvent. Qui sont ces «étudiants» pour s’arroger le droit d’imposer par la force une mixité qui n’a jamais eu bonne réputation chez nous ?
La mixité pratiquée sans garde-fous nous enrichit en filles mères, en enfants naturels, et si nous avons la femme-pilote et la sénatrice qui font notre fierté, nous avons désormais des tas de chapardeuses, de trafiquantes et toute une armada de «garçons manqués» et d’autres illégales qui nous font toucher du doigt… nos défaillances. L’Etat n’a pas à plier face à des caprices issus de mentalités qui nous sont étrangères !
Par Mohamed Zaâf
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