Après une pression médiatique exercée sur le thème de la révision de la Constitution et de l’élection présidentielle, le silence actuel vide la vie politique de tout son sens. Les populations qui avaient été «allumées» publiquement ne sont plus sollicitées.
Dans ce genre de situation, serait-ce l’initiative qui serait tombée en panne ? N’y en aurait-ils plus de ceux qui seraient maîtres de leurs propos au moins pour donner l’image d’une libération des pensées pour qu’ils n’apparaissent pas pris en otage uniquement par les intérêts? Il y a, ainsi, de ces actions qui s’amorcent pour une conjoncture et puis s’éteignent faute d’objectif nouveau.
Sans doute que, dans ces conditions, les ingrédients d’une décrédibilisation de l’action politique ou partisane sont réunis avec ce qui inexorablement s’ensuit, à savoir la perte de crédit de la classe politique. Quand on s’engage sur des convictions politiques, on assume jusqu’au bout, à moins de se montrer disponible pour s’engager au gré des vents dans un processus d’oscillations vraiment stratégiques.
Désormais, lorsqu’est amorcée une démarche qui est portée à bout de bras, sur le plan du verbe, par des partis politiques dont, plus particulièrement ceux de l’Alliance, la tentation serait grande de ne pas créditer celle-ci d’un «souffle» long. Le retour à un profond silence inexpliqué laisse inévitablement la porte ouverte à des supputations qui ne sont peut-être pas fondées, mais qui induiront toutes sortes de lectures, dont les plus angoissantes. La validité de toute démarche s’évalue de toute façon en fin de parcours, comme pour le terrorisme : faut-il en parler souvent, toujours ou peu ?
S. I.
Concentré d'actualité et de chroniques tout droit sortis du "four" : Algérie, ainsi qu'un revue de presse de l'actualité algérienne.
mercredi 7 octobre 2009
Le temps des initiatives politiques
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