Un sommet sur le climat de la CCNUCC (Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques), est prévu le 12 septembre prochain à Copenhague, pour essayer de prendre des mesures qu’exige la situation plus qu’alarmante dont tout le monde se plaint aujourd’hui. Mais vu le poids des décideurs occidentaux dans la prise de décision, on est en droit de rester sceptique, les précédents sommets n’ayant pas fait avancer les choses.
Les Européens, qui se présentent en champions de l’écologie et se plaignent toujours du rôle contesté des Etats-Unis dans la lutte contre les effets de la pollution, ne désespèrent pas de voir leur allié traditionnel adhérer au protocole de Kyoto, mais sans qu’aucune perspective réelle ne soit en vue pour résoudre la problématique.
La vérité est que les grandes puissances industrielles, la Chine comprise, se soucient moins des risques engendrées par les changements climatiques que par l’essor de leur économie, surtout en cette période de panique mondiale. Dès lors, un problème de conscience se pose. Et aussi un problème de justice dans le monde.
Quand ce sont les plus pauvres qui payent toujours pour les plus riches, les Occidentaux ont la responsabilité d’abord d’impliquer les pays du Sud dans tous le processus, en prenant en compte leurs doléances et propositions en matière de climat et d’environnement.
Car jusqu’ici, les grands décideurs de la planète ont toujours fait fi des cris de détresse lancés par les pays du Tiers-monde, à commencer par ceux d’Afrique que la mondialisation maintient dans le sous-développement mais qui subissent toutes les tares de la pollution et des dérèglements du climat.
M. A.
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