Après le très long intermède de la saison estivale et de la halte productive du ramadhan, période cependant ponctuée par l’annonce tumultueuse de la loi de finances complémentaire, après le repli donc, nous voilà à la fin des vacances. On a des difficultés à se rendre à l’évidence, mais nous sommes bien à la veille de septembre, donc de la rentrée.
Les syndicats ne semblent pas aussi menaçants que les années précédentes, avec la sempiternelle «promesse» d’un front social bouillonnant, et ce ne sont pas les ministres qui vont le plus souvent au charbon, ceux de l’Education, de l’Enseignement supérieur et de la Santé, qui vont se plaindre de cette apparente accalmie.
Néanmoins, celui qui n’a aucune chance de voir se prolonger son repos, si tant est qu’il en ait eu, c’est bien Ouyahia, dont le gouvernement a d’immenses chantiers, au propre comme au figuré, qui l’attendent au tournant du chapitre «restes à réaliser». Sur la brèche depuis de longues années, ce gouvernement poursuit, avec plus ou moins de bonheur, réussites par-ci et échecs par-là, selon les secteurs, sa mission visant à placer le pays sur la rampe de lancement du décollage économique.
La situation sécuritaire s’améliore nettement, sauf aux yeux des pessimistes professionnels, et, de visu, l’Algérie avance à grands pas vers l’espace de la modernité. A moins que tout ne soit chamboulé et torpillé par les conservateurs intégristes sortant de leur léthargie. Chacun sa période de repos…
N. S.
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