Un mois et demi après l’entrée en vigueur du nouveau week-end, la situation est loin d’être normalisée. Les différentes administrations ne savent plus quel week-end appliquer, à cause des différences de perception qui s’expliquent par les mauvaises explications du gouvernement, mais aussi par l’inadaptation de certains secteurs au nouveau calendrier.
Si au niveau du secteur privé, les gens ont tendance à maintenir l’ancien week-end, les choses paraissent plus complexes et plus pénalisantes pour les travailleurs de l’éducation, soumis désormais à un régime des plus exténuants. Dans le milieu des enseignants, l’on ne se gêne pas de qualifier le nouvel emploi du temps d’antipédagogique. Avec la journée de huit heures, les élèves, comme les enseignants, risquent de ne pas tenir l’année, même avec deux jours de repos.
Même impression dans l’opinion publique, où le désarroi ne fait qu’augmenter face à tant d’aléas. Visiblement embarrassé par ce grand ratage de la rentrée, le gouvernement est appelé à trouver rapidement une solution au problème, en rétablissant le week-end à une journée et demie.
Comme cela a été institué au départ. Car on ne comprend pas pourquoi l’Etat a décidé d’établir deux jours de repos, si son objectif initial était d’avoir plus de jours ouvrables. S’il s’agit d’une concession faite aux islamistes, comme on a tenté de le faire accroire, pourquoi avoir pensé à revoir le week-end ?
Et si tel était le cas, les Algériens seraient en droit de réclamer le retour à l’ancien week-end. Premières victimes de cette déstabilisation : les éditeurs de presse, et les lecteurs seront les premiers à s’en réjouir.
M. A.
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