Après l’annulation du rallye Paris-Dakar, le kidnapping d’étrangers et leur exécution par Al-Qaïda, certaines puissances occidentales ont tenté de s’impliquer directement dans la sécurité du Sahel, rendant ainsi la tâche beaucoup plus difficile en raison de la divergence des intérêts. Le Mali, un pays directement concerné par la question, semble avoir perdu la boussole.
La sécurité est l’affaire de tous. Et lorsqu’on vient à parler de régions soumises à une instabilité chronique due à des raisons géographiques, économiques et politiques, on ne peut continuer à prendre à la légère les menaces liées au terrorisme international. Dans le Sahel, ou ce qu’on appelle communément la sous-région, la situation s’est sérieusement dégradée depuis le début de la décade, notamment après la guerre US en Afghanistan.
Le Sahel devient alors un point de repère idéal pour les groupes armés islamistes qui ont fui l’Afghanistan et l’occupation américaine de l’Irak depuis 2003 n’a fait que rajouter de l’huile sur le feu.
Pour l’Algérie, qui a mené une lutte sans merci contre l’islamisme armé et qui connaît parfaitement le danger que représente ce fléau sur la sécurité des États, elle a toujours maintenu sa politique d’aide et de soutien aux pays de la sous-région afin d’y consolider la stabilité, surtout que certains États voisins tentent de jouer aux apprentis sorciers en manipulant certaines sensibilités communautaires.
Après l’annulation du rallye Paris-Dakar, le kidnapping d’étrangers et leur exécution par Al-Qaïda, certaines puissances occidentales ont tenté de s’impliquer directement dans la sécurité du Sahel, rendant ainsi la tâche beaucoup plus difficile en raison de la divergence des intérêts. Le Mali, un pays directement concerné par la question, semble avoir perdu la boussole.
Le 26 novembre dernier, un Français a été kidnappé à Ménaka, plus de 1 500 km au nord-est de Bamako et, trois jours plus tard, trois Espagnols ont été capturés dans le nord-ouest de la Mauritanie.
Des actions revendiquées par Al-Qaïda Maghreb qui les retiendrait quelque part dans le nord du Mali. Alors une question : que fait le gouvernement de Bamako et quelles sont les mesures envisagées afin de libérer les otages et mettre un terme à cette situation de “ni guerre ni paix” dans le nord du pays, qui met en péril non seulement la sécurité malienne mais aussi la sécurité de nos frontières sud ?
Par : Salim Tamani
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